De la R2 à la N3, Maxime Roy a gravi tous les échelons avec Fondettes.
© (Photo archives cor. NR, Ludovic Dupraz)
Extrait de l’article de la Nouvelle République
Maxime Roy est un fidèle parmi les fidèles à Fondettes, et même le fidèle d’entre tous. « Je n’ai connu qu’un club et je trouve ça cool d’être le seul de l’équipe à avoir vécu toute la progression depuis la R2 jusqu’à la N3 », se réjouit celui qui est, depuis huit ans, au côté d’Alexandre Gauthier.
Son rôle a évolué au rythme de Fondettes
« A l’époque, il était un cadre du groupe, avec les accessions, son rôle a changé, explique l’entraîneur fondettois. Maintenant, je l’utilise beaucoup plus dans des tâches spécifiques, en particulier défensivement. » Cependant, il lui arrive souvent de débloquer des situations grâce à ses tirs derrière l’arc ou ses efficaces mouvements de percussion vers le cercle. « Ce doit être dans les gênes, car mon père (Éric Roy), avec qui j’ai travaillé mon tir, était un joueur adroit quand il jouait à Joué en Nationale. A l’époque, je n’aurais jamais imaginé que moi aussi je jouerais à ce niveau. »
Pour autant, malgré la qualité de sa gestuelle, il manque de régularité et reconnaît avoir encore besoin de travailler. « Je n’ai pas eu une grosse formation de base car j’ai débuté tard. J’ai surtout beaucoup appris avec Alex (Gauthier) qui a su me donner ma chance à son arrivée au club. »
Indéniablement, son attachement au maillot fondettois reste son moteur principal et il avoue aussi qu’à domicile l’enthousiasme du Kop vert l’oblige à se transcender chaque fois qu’il pénètre sur le parquet. « Ils sont formidables et je tiens à les remercier pour leur soutien. Grâce à eux, on est capable de renverser des situations mal embarquées. »
Samedi, face à Nantes, il aura, comme tous ses coéquipiers, une grosse envie de revanche. « A l’aller, on avait complètement déjoué (83-57). Pas question de recommencer. » Les Nantais sont prévenus, Maxime Roy, comme à son habitude, ne lâchera rien !